Nombreux sont les foyers qui ont envie de disposer d’une piscine dans le jardin. Le problème, c’est qu’elle n’est pas à la portée de tous en raison des coûts d’installation élevés. L’alternative la plus accessible, c’est le recours aux piscines en dehors du sol à enterrer. Celles-ci peuvent en effet, selon certaines personnes, être enterrees. Mais, tous les types de piscines sont-ils éligibles à cela ? Si oui, comment faut-il procéder ? On répond à vos préoccupations sur cette architecture enterree ici.
Enterrer une piscine, c’est possible pour certaines structures
De nombreux messages s’accordent sur le fait qu’un bassin enterré est plus esthétique que les autres modèles. À défaut des bassins d’eau creusés, il est possible d’aboutir au même résultat en faisant recours aux piscines hors-sols. Cette solution permet d’installer facilement dans le jardin un type particulier de bassins de bain sans détenir obligatoirement un gros budget. Cependant le type autoportant ne peut pas être mis en terre en raison de sa structure peu solide. Les modèles tubulaires aussi ne sont pas éligibles pour cela. Pour les piscines hors-sols enterrees, ce sont en générale les structures rigides en bois ou en acier qui conviennent le plus. La raison, c’est que le terrain exerce de façon permanente une pression sur les parois ou le liner une fois placés sous terre. Du coup, elle peut se fissurer rapidement lorsqu’elle n’est pas assez robuste.
Le processus à suivre pour l’enterrement d’une piscine hors-sol
Avant d’entamer les travaux pour mettre en terre un kit de bain hors-sol en bois, des messages précisent qu’il y a des précautions à prendre ainsi que des conditions à respecter. Le premier impératif est de ne pas réaliser l’opération seul puisqu’il s’agit d’un travail très énergique. Après cette exigence, il faut se rassurer que les caractéristiques inscrites sur la notice permettent réellement qu’elle soit placée sous le sol. Si c’est le cas, voici les étapes à suivre.
Phase 1 : le terrassement
Pour installer un kit de piscine enterree en bois ou en acier, il faut disposer d’une surface plate. La première étape du processus est donc de rendre plat le sol destiné à recevoir l’architecture de sorte à obtenir une surface plate. Plus concrètement, il s’agit ici de niveler et d’aplatir l’étendue ciblée pour l’installation de votre bassin de bain.
Phase 2 : le coulage d’une dalle bétonnée
Juste à la suite du terrassement, il est conseillé de mettre en place une dalle en béton pour prévenir les éventuels mouvements imprévus du terrain. Pour un résultat optimal, l’idéal est de couler le béton dans la concavité de la surface creusée et devant accueillir le bain en bois. La hauteur recommandée du béton est de 15 cm au minimum.
Phase 3 : mise en place et conception d’une ceinture protectrice
Lorsque les deux étapes précédentes sont effectuées, vous pouvez maintenant installer le bain sur sol choisi à cet effet. Notez tout de même que le processus détaillé pour cela n’est pas uniforme du fait de la variété des modèles disponibles sur le marché. En outre, la ceinture protectrice n’est pas obligatoire si la structure enterree ne le permet pas ou s’il n’y a pas de risque de débordement d’eau.
Phase 4 : remblaiement de la surface
Pour plus de sécurité autour de la partie enterree du bain hors-sol, l’on recommande à la fin des travaux de prendre quelques précautions comme le remblaiement. Ceci est effectué surtout pour combler les petits vides à l’extérieur des parois ou du liner.
